Propositions d’Ateliers

Développer l’observation du végétal sous toutes ces formes afin de mieux reconnaître une plante et surtout apporter des éléments pratiques, des clés d’observation, pour sa détermination dans la classification botanique des principales grandes familles des médicinales.
Éviter les confusions.
Se familiariser au premier coup d’œil de dire :
« Ah ! cette plante fait partie de la famille des Labiées – Lamiacées ».
« Cette plante a une inflorescence de type corymbe !! »
« Celle-ci son inflorescence est en ombelle »

Pourquoi et comment !!
L’observation par le dessin permet de fixer toutes ces nombreuses clés et détails

Autres réflexions…
La pratique du dessin botanique invite à plus que de l’apprentissage technique. Cette activité créatrice nous reconnecte à notre rapport au temps, où tout va très vite !!! Dessiner impose de se poser, d’arrêter « le tout vite » et d’accorder ce temps trop précieux qui file entre nos doigts…
Observation, concentration, patience, assurance, persévérance, apprentissage, confiance…
Ces maître-mots pour réveiller en nous la capacité d’insuffler une autre manière d’être au monde, à notre propre vie, à l’émerveillement de la nature, du végétal, tout simplement.

Développer son esprit avant la technique

Avant de parler de technique, l’état d’esprit dans lequel vous êtes quand vous apprenez est fondamental et souvent mis de côté. Ce ne sont pas des mathématiques, ni réciter des leçons, mais de dessins qui demandent un investissement personnel fondamental au-delà de la technique.
C’est comprendre que cette technique doit être un outil au service de l’intuition et de la créativité.

Observer tout, tout le temps, et toujours

Avec ce précieux sens de l’orientation, voilà l’outil principal du dessinateur. Soyez curieux, gardez l’esprit ouvert et inspirez-vous de ce que vous aimez !

Dessiner pas à pas en observant

Sachez qu’il existe en réalité des qualités bien plus essentielles que le talent pour mieux dessiner ! Beaucoup de personnes croient au savoir inné et se découragent simplement parce qu’ils n’ont pas suffisamment observé leur sujet !
Ne pas négligez cette étape permettra de gagner un temps considérable !!

Dessiner la réalité et pas ce que l’on perçoit

Notre façon de voir est en lien avec notre cerveau, mais celui-ci peut nous jouer des tours.
Une partie de notre cerveau va analyser, mémoriser et représenter schématiquement les choses que nous avons vues ou apprises, tandis que l’autre (le droit) les représentera plus intuitivement dans l’espace.
Quand on regarde un objet connu, on peut y associer tout un ensemble d’informations connues en lien avec l’objet et avec le côté intuitif, nous verrons cet objet de manière brute, en faisant abstraction de toute information « parasitante » pouvant altérer la perception de la réalité.

Donc OBSERVER n’est pas INTERPRETER

La vision binoculaire et l’œil directeur

La vision binoculaire est notre mode de vision.
Le cerveau fusionne deux images vues simultanément par l’œil gauche et le droit en une seule.
Dessiner en fermant un œil peut vous permettre de gagner en précision, de réduire la vision en 2D qui est adaptée à la feuille de papier. Le tout est de savoir quel œil vous permettra d’être le plus précis et de mieux cibler votre dessin.

Appréhension et perception des contours, perception des espaces, perception des relations et perception des lumières et des ombres. La perception de l’ensemble, n’est ni enseignée ni apprise !
Dessiner les ombres c’est aussi travailler la lumière
Ce qui peut paraître évident pour certains ne l’est pas forcément pour d’autres. Plus vous noircissez les zones d’ombres, plus vous faites ressortir la lumière. Quand vous travaillez les ombres de votre dessin, il est bon de garder à l’esprit que vous travaillez aussi la lumière. Pensez donc toujours au deux quand vous dessinez !!